mercredi 6 juin 2012

1/3 Trilogie de la Brume

Le prince de la Brume 



Après avoir dévoré L’ombre du vent, je me suis lancée dans la trilogie au succès mondial de Carlos Ruiz Zafon. 

« Le Prince de la Brume n'avait jamais complètement disparu. Il était demeuré dans l'ombre en attendant, sans hâte, que quelque force occulte le ramène dans le monde des vivants. »

Le Prince de la Brume, premier volet de la trilogie suivi par Le Palais de Minuit et Les Lumières de septembre, est le premier roman que Carlos Ruiz Zafon publie en 1992. Une bataille juridique vient de libérer les droits la traduction de ces trois livres pour en faire profiter les lecteurs du monde entier.



A préciser également, ces livres ont été publiés sous forme de livres pour la jeunesse. 
« Bien qu’ils aient surtout visé un jeune public, mon souhait était qu’ils puissent plaire à des lecteurs de tous âges. Avec ces livres, j’ai tenté d’écrire le genre de romans que j’aurais aimé lire quand j’étais adolescent, mais qui continueraient encore à m’intéresser à l’âge de 23, 40 ou même 83 ans ». Carlos Ruiz Zafon. Pari réussi pour l’auteur, cette trilogie trône en vitrine de bon nombre de librairies et des lecteurs de tous âges achètent ces ouvrages.

L’histoire de Max un ado et de sa sœur Alicia me rappelle en effet les livres d’aventures que je lisais adolescente. L’histoire d’amour est assez pudique et la lecture, adaptée aux plus jeunes, néanmoins, j’y ai trouvé un certain plaisir. Carlos Ruiz Zafon et son imagination débordante nous entrainent toujours dans des histoires touchantes et fantastiques. Un côté flippant donne envie au lecteur de dévorer le livre d’une traite. Sans être le grand roman de l’année, je pense qu’il mérite le détour. 

« Le chemin dans la brume se révéla plus long qu’il ne l’avait pensé. Vu de la fenêtre de sa chambre, l’enclos de pierre paraissait se trouver à quelque cent mètres de la maison. Pourtant, tandis qu’il marchait entre les herbes folles, Max avait la sensation d’avoir déjà parcouru plus de trois cents mètres, quand, de la brume émergea le portail aux lances. Une chaine rouillée, attachée par un vieux cadenas que le temps avait revêtu d’une couleur blanchâtre, reliait les battants de métal noirci. Max appuya sa tête contre les barreaux et examina l’intérieur. Les broussailles avaient gagné du terrain au cours des années et donnaient au lieu l’aspect d’une serre abandonnée. Max songea que, probablement, personne n’y avait mis les pieds depuis très longtemps et que, s’il y avait eu un gardien du jardin des statues, cela faisait bien des années qu’il avait disparu. »


  • Broché 210 pages
  • Editeur Robert Laffont
  • Carlos Ruiz Zafon 2011



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