Le prince de la Brume
Après avoir dévoré L’ombre du vent, je me suis lancée dans la trilogie au succès mondial de Carlos Ruiz Zafon.
« Le Prince de
la Brume n'avait jamais complètement disparu. Il était demeuré dans l'ombre en
attendant, sans hâte, que quelque force occulte le ramène dans le monde des
vivants. »
Le Prince de
la Brume, premier volet de la trilogie suivi par Le Palais de Minuit et Les
Lumières de septembre, est le premier roman que Carlos Ruiz Zafon publie en
1992. Une bataille juridique vient de libérer les droits la traduction de ces
trois livres pour en faire profiter les lecteurs du monde entier.
A préciser également, ces livres ont été publiés sous forme de livres pour la jeunesse.
« Bien qu’ils aient surtout visé un jeune public, mon souhait était qu’ils puissent plaire à des lecteurs de tous âges. Avec ces livres, j’ai tenté d’écrire le genre de romans que j’aurais aimé lire quand j’étais adolescent, mais qui continueraient encore à m’intéresser à l’âge de 23, 40 ou même 83 ans ». Carlos Ruiz Zafon. Pari réussi pour l’auteur, cette trilogie trône en vitrine de bon nombre de librairies et des lecteurs de tous âges achètent ces ouvrages.
L’histoire de
Max un ado et de sa sœur Alicia me rappelle en effet les livres d’aventures que
je lisais adolescente. L’histoire d’amour est assez pudique et la lecture,
adaptée aux plus jeunes, néanmoins, j’y ai trouvé un certain plaisir. Carlos
Ruiz Zafon et son imagination débordante nous entrainent toujours dans des
histoires touchantes et fantastiques. Un côté flippant donne envie au lecteur
de dévorer le livre d’une traite. Sans être le grand roman de l’année, je pense
qu’il mérite le détour.
« Le
chemin dans la brume se révéla plus long qu’il ne l’avait pensé. Vu de la
fenêtre de sa chambre, l’enclos de pierre paraissait se trouver à quelque cent
mètres de la maison. Pourtant, tandis qu’il marchait entre les herbes folles,
Max avait la sensation d’avoir déjà parcouru plus de trois cents mètres, quand,
de la brume émergea le portail aux lances. Une chaine rouillée, attachée par un
vieux cadenas que le temps avait revêtu d’une couleur blanchâtre, reliait les
battants de métal noirci. Max appuya sa tête contre les barreaux et examina
l’intérieur. Les broussailles avaient gagné du terrain au cours des années et
donnaient au lieu l’aspect d’une serre abandonnée. Max songea que,
probablement, personne n’y avait mis les pieds depuis très longtemps et que,
s’il y avait eu un gardien du jardin des statues, cela faisait bien des années
qu’il avait disparu. »
- Broché 210 pages
- Editeur Robert Laffont
- Carlos Ruiz Zafon 2011
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