vendredi 1 juin 2012

Habibi



Conte oriental, hommage à la calligraphie arabe dont l’auteur trace et retrace les courbes, Habibi raconte la vie de deux enfants liés par le hasard. Vivant sur un bateau échoué en plein désert, éloigné de tout et de tout le monde. Brutalement séparé l’un de l’autre pendant des années, chacun vit son lot de drames et de découvertes… Le récit est construit en flash back. On retrace la vie des deux enfants, les histoires qu’ils vivent ensemble et séparés… Peu à peu, tout prend sens.


Il faut se pencher longuement sur les dessins noirs et blancs et lire plusieurs fois le récit pour en apprécier toute la profondeur. Chaque croquis, chaque mot à une signification. Assez terre à terre, Habibi ne cache pas la misère, il montre avec brutalité une réalité qu’on ne peut que s’imaginer.  La religion très présente tout au long de l’histoire explore des sourates du Coran et des passages de l’Ancien Testament.




Je ne lis pratiquement pas de BD, celle là m’a été offerte (merci Alex) et c’est avec curiosité que j’ai entamé la lecture. Les premières pages m’ont dérangées. Cette petite fille mariée, confiée à un inconnu qui doit honorer son mari lors de la nuit de noce… Très vite, je suis passée au dessus du côté sordide et je me suis attachée à Dodola et à l’enfant qu’elle recueille. Réalité assez dure dans laquelle nous plonge l’auteur, l’ouvrage n’en est reste pas moins sublime.

  • Broché 670 pages
  • Editeur Casterman
  • Collection Ecritures
  • Graig Thompson 2011




Super idée Cadeau !

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