Biannuel photographique, entre magazine et ouvrage de
collection, 6 mois c’est un magnifique recueil de photos avec des articles de
fond, un design épuré et un format A4 pour mieux contempler les photos.
Chaque numéro commence par une rubrique actualité agrémentée
de nombreux clichés marquants de la période écoulée. On se souvient de ce qui
s’est passé ces 6 derniers mois avec du recul et un autre regard s’offre à
nous.
Après ce petit fil info, le thème principal se dévoile avec
un triptyque. Des photos accompagnées par des interviews et des articles qui permettent de mieux comprendre le
reportage. Je trouve que c’est réellement le plus de ce magazine, on n’est pas
soumis à des photos sans en connaître l’histoire et le contexte. Dans la
multitude de choses proposées ensuite, un entretien avec un photographe de
renom, une photobiographie (Vladimir Poutine, Gerry Adams), une section
mémoire, l’album de famille, etc.
« Avec la photographie, une fenêtre s’ouvre sur le
monde »
Gisèle Freund
Chine, l’empire jeune, c’est le nom du premier 6 mois. Le triptyque porte sur différentes
facettes de la Chine. J’ai particulièrement aimé La brigade du jean. Le
reportage plonge les lecteurs dans un monde industriel peu connu et montre une
certaine réalité. Pour vraiment comprendre le reportage, il m’a été utile de
lire la rubrique Pour en savoir plus afin de ne pas gober les photos et leurs légendes
sans réfléchir.
Le siècle des femmes, m’a vraiment
plu, c’est avec ce numéro que j’ai découvert 6 mois.
J’ai particulièrement été
touchée par Victoria, cette petite fille abandonnée par tous
et délaissée sur une chaise dans un hôpital. Les photos étaient remarquables et
le reportage très touchant !
J’ai également beaucoup apprécié le reportage sur les femmes
de l’est qui viennent s’occuper des personnes âgées en Italie. Parcours de
femmes étonnantes qui ne se sont pas démontées alors qu’elles ont du chercher
du travail loin de leur foyer et de leurs enfants.
En bref : à découvrir très vite !
« Un journal n’est jamais le fruit du hasard, mais la
conjugaison d’émotions, de déclics et de rencontres qui s‘imposent comme une
évidence. Une création de presse est comme une histoire d’amour qui bouscule
tout sur son passage. » Laurent Beccaria et Patrick de Saint-Exupéry
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